- EAN13
- 9782352042365
- ISBN
- 978-2-35204-236-5
- Éditeur
- Les Arènes
- Date de publication
- 21/03/2013
- Collection
- Histoire
- Nombre de pages
- 416
- Dimensions
- 20 x 12,5 x 2,3 cm
- Poids
- 504 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Sans armes face à Hitler
1939-1945 La résistance civile en Europe
De Jacques Semelin
Les Arènes
Histoire
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Ce livre, publié en 1989, est devenu un « classique » de l’historiographie de la Seconde Guerre mondiale.
C’est une étude qui reste sans équivalent. L’auteur y examine, à l’échelle européenne, les diverses façons dont les peuples sont parvenus à s’opposer quotidiennement, et sans armes, à la domination nazie.
Cette opposition multiforme, faite d’actions non armées, individuelles et collectives, correspond à ce qu’on a pris l’habitude d’appeler la « résistance civile ». D’autres ont pu parler de la résistance des anonymes.
écrivant les mille visages de cette « dissidence/résistance », qui franchit le tabou de l’illégalité, l’auteur s’efforce d’en apprécier le poids, au regard des pratiques de collaboration. Il prend aussi en compte le développement de la lutte armée pour penser ce qu’il nomme le « phénomène résistant ».
« Cette résistance civile fut celle de la survie, visant à sauver ce qui pouvait l’être, sans attendre nécessairement le renversement du rapport des forces militaires […]. Le but de la résistance civile ne fut pas tant de vaincre l’occupant — elle n’en avait pas les moyens — que d’exister à côté de lui, en dépit de lui, sans attendre l’heure de l’éventuelle délivrance. »
La réédition de ce livre s’imposait alors que son auteur publie, sous le titre Persécutions et entraides dans la France occupée, une étude qui fera date et s’interroge sur le fait qu’en France, soixante-quinze pour cent des juifs ont pu échapper à la mort.
C’est une étude qui reste sans équivalent. L’auteur y examine, à l’échelle européenne, les diverses façons dont les peuples sont parvenus à s’opposer quotidiennement, et sans armes, à la domination nazie.
Cette opposition multiforme, faite d’actions non armées, individuelles et collectives, correspond à ce qu’on a pris l’habitude d’appeler la « résistance civile ». D’autres ont pu parler de la résistance des anonymes.
écrivant les mille visages de cette « dissidence/résistance », qui franchit le tabou de l’illégalité, l’auteur s’efforce d’en apprécier le poids, au regard des pratiques de collaboration. Il prend aussi en compte le développement de la lutte armée pour penser ce qu’il nomme le « phénomène résistant ».
« Cette résistance civile fut celle de la survie, visant à sauver ce qui pouvait l’être, sans attendre nécessairement le renversement du rapport des forces militaires […]. Le but de la résistance civile ne fut pas tant de vaincre l’occupant — elle n’en avait pas les moyens — que d’exister à côté de lui, en dépit de lui, sans attendre l’heure de l’éventuelle délivrance. »
La réédition de ce livre s’imposait alors que son auteur publie, sous le titre Persécutions et entraides dans la France occupée, une étude qui fera date et s’interroge sur le fait qu’en France, soixante-quinze pour cent des juifs ont pu échapper à la mort.
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