- EAN13
- 9782760639584
- Éditeur
- Presses de l'Université de Montréal
- Date de publication
- 18/09/2018
- Collection
- Humanités à venir
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
La vérité à l'épreuve du pardon
Une lecture du séminaire «Le parjure et le pardon» de Jacques Derrida
Ginette Michaud
Presses de l'Université de Montréal
Humanités à venir
Livre numérique
Autre version disponible
Prenant pour point de départ le séminaire inédit « Le parjure et le pardon »
de Jacques Derrida, cet essai propose une lecture des trois séances qu’il a
données à l’École des hautes études en sciences sociales, à Paris, en 1998-
1999. Après avoir rappelé les principales apories du pardon élaborées par le
philosophe, Ginette Michaud souligne les implications performatives de ce
geste d’« offrande oblique » du point de vue du témoignage poétique auquel le
pardon doit se mesurer, ainsi que l’importance des enjeux de traduction à
l’endroit de l’idiome du pardon. Elle analyse en profondeur la question de la
différence sexuelle et du genre dont Derrida a traité en s’attachant non
seulement à la question spécifique du viol, mais également à celle du
témoignage et, au-delà, à la violence extrême, la « pire violence ». Ce
séminaire ouvre aussi de nouvelles perspectives sur le texte testamentaire de
Jacques Derrida du 16 août 2004, où il accorde une place déterminante à la
parole des femmes – de Sarah Kofman et Antjie Krog en passant par celles qui
ont témoigné devant la Commission Vérité et Réconciliation jusqu’à la figure
de la Justice aux yeux bandés de la cathédrale de Strasbourg – pour penser
autrement la question du pardon.
de Jacques Derrida, cet essai propose une lecture des trois séances qu’il a
données à l’École des hautes études en sciences sociales, à Paris, en 1998-
1999. Après avoir rappelé les principales apories du pardon élaborées par le
philosophe, Ginette Michaud souligne les implications performatives de ce
geste d’« offrande oblique » du point de vue du témoignage poétique auquel le
pardon doit se mesurer, ainsi que l’importance des enjeux de traduction à
l’endroit de l’idiome du pardon. Elle analyse en profondeur la question de la
différence sexuelle et du genre dont Derrida a traité en s’attachant non
seulement à la question spécifique du viol, mais également à celle du
témoignage et, au-delà, à la violence extrême, la « pire violence ». Ce
séminaire ouvre aussi de nouvelles perspectives sur le texte testamentaire de
Jacques Derrida du 16 août 2004, où il accorde une place déterminante à la
parole des femmes – de Sarah Kofman et Antjie Krog en passant par celles qui
ont témoigné devant la Commission Vérité et Réconciliation jusqu’à la figure
de la Justice aux yeux bandés de la cathédrale de Strasbourg – pour penser
autrement la question du pardon.
S'identifier pour envoyer des commentaires.