- EAN13
- 9782226449832
- Éditeur
- Albin Michel
- Date de publication
- 22/01/2020
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782226449832
-
Fichier EPUB, avec DRM Adobe
- Impression
-
Impossible
- Copier/Coller
-
Impossible
- Partage
-
6 appareils
- Lecture audio
-
Impossible
Mise en Forme
- Aucune information
Fonctionnalités
- Aucune option d'accessibilité au système désactivée (exception)
Normes et Réglementations
- Aucune information
12.99 -
Fichier EPUB, avec DRM Adobe
Autre version disponible
-
Papier - Albin Michel 17,90
« J’ai pris plaisir à écrire ce livre résolument positif, dans une époque qui
ne l’est guère. Il traite de Dieu, de l’égo, de l’émotion, des animaux, des
valeurs, du doute, de notre rapport aux médias. J’y constate que, sans le
moindre chauvinisme, j’ai eu de la chance de naître Français.
Le fil rouge de cette aventure ? Le temps, mon maître implacable en toutes
choses, Cioran n’a-t-il pas dit : « Je tue le temps et le temps me tue. On est
à l’aise entre assassins. » Mais en attendant j’ai vécu des heures exquises et
des saisons joyeuses. C’est que, très tôt j’avais entrepris d’apprivoiser ce
despote, pour tirer de la vie tout ce qui est possible. Les années, les
décennies ont passé, elles m’ont transformé.
J’ai appris que, contrairement à ce que chantait Léo Ferré, non « avec le
temps… tout ne s’en va pas ». J’ai lancé des journaux, une radio, des livres.
J’en ai tiré d’intenses satisfactions, mais c’est derrière moi. Les souvenirs
ne font pas vivre, la famille, le couple, l’amitié, oui. Ils font le miel de
mes années tardives, dont je déguste chaque journée. »
Jean-Louis Servan-Schreiber
ne l’est guère. Il traite de Dieu, de l’égo, de l’émotion, des animaux, des
valeurs, du doute, de notre rapport aux médias. J’y constate que, sans le
moindre chauvinisme, j’ai eu de la chance de naître Français.
Le fil rouge de cette aventure ? Le temps, mon maître implacable en toutes
choses, Cioran n’a-t-il pas dit : « Je tue le temps et le temps me tue. On est
à l’aise entre assassins. » Mais en attendant j’ai vécu des heures exquises et
des saisons joyeuses. C’est que, très tôt j’avais entrepris d’apprivoiser ce
despote, pour tirer de la vie tout ce qui est possible. Les années, les
décennies ont passé, elles m’ont transformé.
J’ai appris que, contrairement à ce que chantait Léo Ferré, non « avec le
temps… tout ne s’en va pas ». J’ai lancé des journaux, une radio, des livres.
J’en ai tiré d’intenses satisfactions, mais c’est derrière moi. Les souvenirs
ne font pas vivre, la famille, le couple, l’amitié, oui. Ils font le miel de
mes années tardives, dont je déguste chaque journée. »
Jean-Louis Servan-Schreiber
S'identifier pour envoyer des commentaires.