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Conseils de lecture

Dimitri Rouchon-Borie

Le Tripode

Conseillé par (Libraire)
6 février 2021

Le Mal est une présence tapie en chacun de nous

Un homme, dans sa cellule, n’a plus que du temps à tuer.
Sur une vieille machine à écrire, il va rédiger son journal, des mémoires relatant, depuis son enfance jusqu’à son quotidien, la suite d’évènements tragiques et terribles qui l’ont conduit là où il est.
Une langue crue, extrêmement visuelle, servie par un vocabulaire qui vient des tripes. Une forme d’écriture singulière, simple - parce que venant d’un être simple - sans être simpliste, mais curieusement fluide.
Attention : Ce roman relate une vie fictive, mais les événements décrits sont durs, dérangeants et d’une violence qui ne peut convenir à tous lecteurs.


Les Presses de la Cité

21,00
Conseillé par (Libraire)
6 février 2021

Le paradis oublié des dieux

Evered et Ada, 12 et 10 ans. Frère et sœur. Orphelins.
A la mort de leurs parents, ils vont continuer à survivre, seuls sur un morceau de terre désolé. Ils ne savent rien du monde ou d’eux-mêmes. Innocents car ignorants.
Chaque découverte, chaque rencontre - humaine ou animale – qu’ils vont faire, chaque épreuve qu’ils vont surmonter, vont repousser les limites de leur symbiose, jusqu’au point de rupture.
Un cadre idyllique que ce bout de côte canadienne, pour tout adepte du survivalisme.
Mais peut-on seulement se représenter, à notre époque, ce que vont vivre ces enfants ?
Ensemble, face à la fatalité du décès de leurs parents, ils vont accepter simplement leur sort et reproduire les gestes qu’ils ont vu et accompagné tout au long de leur trop courte enfance.
Leur habitation : une grande cabane de trappeur en bois brut. Leur lien avec la civilisation : le passage d’un navire marchand, deux fois l’an, qui échange les trop rares denrées contre le fruit d’une année de pèche et de chasse.
Au rythme des saisons, le manque et les privations, le souvenir des défunts, la rudesse de l’environnement et le choc de la puberté vont façonner un drame aux confins du monde.
Ce roman aux accents bibliques est une ode à la beauté sauvage de Terre-Neuve et une marque de respect, presque d’admiration, devant la résilience des gens de peu. Ne pas juger, juste vivre.


23,00
Conseillé par (Libraire)
4 décembre 2020

Que se passerait-il si vous décidiez de vendre votre vie ?

Hanio, japonais de 27 ans qui après avoir raté son suicide décide de mettre en vente sa vie au plus offrant.

Dans cette parodie de roman policier, Yukio Mishima nous plonge dans son univers, avec son humour cynique, son imagination débordante entre yakuzas et vampires et ses réflexions sur des thèmes qui lui furent chers, notamment la vie, la mort et la morale. Un véritable coup de maître littéraire doté d'une écriture soignée et maîtrisée.

Une œuvre que j'ai trouvé passionnante m'empêchant de lâcher ce livre, tout en ayant pas envie d’arriver à la fin et qui personnellement, m'a fait réfléchir sur le sens de la vie et les relations humaines.


21,00
Conseillé par (Libraire)
28 novembre 2020

Un premier pas réussi dans la littérature de genre

Un thriller à 200 à l’heure à la frontière entre science et anticipation.
Polar d’espionnage technologique sur fonds de guerre froide, ce coup d’essai de Bruce Benamran se révèle être un coup de maitre.
Un scénario bien ficelé, des rebondissements explosifs, des personnages qui tiennent droit dans la tourmente, et il trouve même le temps de nous faire un cours d’histoire entre deux scènes d’actions : un cocktail qui régale !


21,90
Conseillé par (Libraire)
28 novembre 2020

Une bonne dose de rire dans ce monde de brutes désillusionnées !!!

A notre époque où le merveilleux disparait aussi vite que de la poudre sous le nez d’un camé, Vern, vieux dragon solitaire alcoolique et dépressif, se terre dans le bayou en attendant sa fin.
Lorsque, bien malgré lui, il sauve la vie d’un jeune cajun du nom de Squib, il décide qu’il est peut-être temps de sortir de sa retraite pour dépoussiérer son gros mythe.
Eoin Colfer, en auteur averti, pose une base scénaristique simple – mais pas simpliste - afin de développer tout son talent d’écriture sur ses héros.
A tout seigneur, tout honneur : Wyvern, dit « Vern », Seigneur du Haut Feu. Il carbure à la vodka, aux huiles végétales et aux séries Netflix. Vivant reclus dans son coin de bayou, il bastonne quelques crocodiles, fait peur aux touristes et s’effondre de mélancolie en repensant à ses grandes heures.
Everett « Squib » Moreau, seigneur de rien du tout. Jeune post-pubère, enfant du fleuve et malchanceux notoire. Il travaille pour quelques dollars, traficote et tente de ne pas faire de peine à sa pauvre Momma, infirmière au cœur brisé qui a bien du mal à boucler ses fins de mois.
Mauvais dernier mais non des moindres, Regence Hooke, officier de police local. Méchant, vicieux, antipathique, corrompu jusqu’à la moelle et abusant de son maigre pouvoir. Il est ce que l’Amérique peut produire de pire.
Et voilà le cœur de ce roman : Colfer nous propose un instantané d’une certaine Amérique. Chacun des personnages peut être rattaché à un symbole, par ce qu’il est ou ce qu’il fait.
Un jeune homme en situation précaire - décrochage scolaire, père absent - qui rencontre un vieux misanthrope au passé douteux, ils finissent par s’apprivoiser l’un l’autre. Face à cet improbable duo, un représentant de l’Autorité, corrompu et violent, qui tente de faire disparaitre l’ancien Monde tout en sacrifiant la jeunesse sur l’autel de son égoïsme. C’est tellement clair qu’on croirait du Clint Eastwood.
D’autres thématiques plus modernes sont également abordées. Le rapport à la technologie, le trafic de drogue, la destruction de l’environnement, les mafias et la corruption, la prolifération des armes, la situation sociale des plus précaires, l’interventionnisme des Etats-Unis et même la réinsertion des anciens soldats dans la société.
Avec son « Dragon VS Rednecks », Eoin Colfer s’amuse et nous amuse, tout en nous donnant, à travers le squelette de son roman une grille de lecture optionnelle mais bien réelle.
Face au désenchantement du monde, il nous propose ici une fable moderne, un récit d’amitié aux accents tragico-comique parfaitement imprégné de second degré.
C’est violent, vulgaire, hors-norme, et surtout incroyablement jouissif !!!
Simon