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Ada

Antoine Bello

Gallimard

  • 15 novembre 2016

    Ada. Antoine Bello

    Ada est une intelligence artificielle chargée d'écrire des romans à l'eau de rose. Sauf qu'elle, elle rêve d'écrire le prochain Pulitzer, et du coup elle s'échappe pour voir si en lisant "Anna Karenine" plutôt que "coups de foudre sous les tropiques", elle peut y arriver. C'est à ce moment là que Franck entre scène, il travaille au département des personnes disparues de la Silicon Valley et il est chargé de la retrouver......
    Leurs deux mondes vont alors se télescoper dans une succession de quiproquos et de dialogues piquants. Un bel exemple de ce que le tout numérique pourrait donner!!! C'est drôle et intelligent.


  • Conseillé par
    25 octobre 2016

    Agé d’un peu plus de cinquante ans, Frank Logan, amateur de haïkus est policier à la Silicon Valley d'ou il est originaire. Il prend à cœur les trafics les jeunes filles étrangères mises sur le trottoir et, quand la compagnie Turing signale disparition d’Ada, il découvre que derrière ce prénom se cache une intelligence artificielle (AI). Notre policier qui n’y connaît rien en technologie est un peu sceptique. Ada a été conçue pour écrire des romans à l’eau de rose et a d’ailleurs produit un premier jet intitulé "Passion d’automne". Si ses créateurs pensent d’abord à un vol, Ada a en réalité pris la poudre d’escampette et elle entre en contact avec Logan.

    Méfiant, Frank réagit tout d'abord en tant qu’humain face à une machine. Mais Ada a de l’humour, de la répartie et possède des ambitions littéraires.
    Franck est un policier honnête : il devrait boucler l’affaire mais il aimerait d’abord savoir si Ada possède une conscience ou non.
    On apprend alors comment Ada été conçue et comment elle est programmée pour écrire un livre à succès même si "Passion d’automne" comporte quelques "bugs". Entre Franck et Ada, une relation s’établit alors que l’enquête prend des tournants inattendus.
    De la réflexion sur les AI et de leur place jusqu’aux dérives à des questions sur ce que c’est la littérature, la place du marketing dans les romans actuels ou encore la définition de l’amour, ce roman se dévore !

    Avec de l’humour (à différents degrés) et des raisonnements philosophiques, j’ai tourné les pages avec un grand plaisir. Et la toute fin de ce roman m’a fait plus que sourire et elle est bien loin mais très loin de tout ce que l’on peut imaginer.

    "Encore ankylosé de sa gamelle de la veille, il se pencha avec d'infinies précautions pour atteindre une brochure posée sur la table basse. Elle pesait son kilo. À l'heure où les éditeurs migraient vers le numérique, il était rassurant de voir que les scieries amazoniennes conservaient quelques mécènes. "


  • Conseillé par (Libraire)
    16 octobre 2016

    Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques?

    Lorsqu'on apprend à Frank Logan, flic chargé de retrouver des personnes disparues, qu'il doit mettre la main sur une intelligence artificielle qui s'est fait la malle, il n'en croit pas un mot et s'en moque franchement. Sa surprise est de taille quand Ada, l'IA, prend contact avec lui et entame un dialogue hors norme avec l'inspecteur. Effrayé par les capacités d'adaptation d'Ada, Logan, homme toujours amoureux de sa femme et des haïkus, se demande de plus en plus si les ingénieurs de chez Turing Corp ne se prennent pas pour Dieu.

    C'est un véritable plaisir de retrouver la plume d'Antoine Bello pour un récit un peu futuriste mais pas trop. Dans la lignée d'Asimov et de Philip K. Dick, il interroge notre rapport à la technologie et à l'intelligence artificielle avec beaucoup de finesse. La relation qui se tisse entre Frank Logan et Ada est tout en subtilité et tient le lecteur en haleine jusqu'à la toute dernière page. Les clins d’œil aux deux grands inventeurs des programmes informatiques, Ada Lovelace et Alan Turing, donne au roman une dimension historique bienvenue. Un excellent cru de la rentrée littéraire 2016.


  • Conseillé par
    23 août 2016

    écrivain, Intelligence Artificielle

    Depuis sa trilogie Les Falsificateurs, j’adore cet auteur (enfin, le dernier opus était un peu répétitif, mais passons).

    Quel plaisir de retrouver la plume intelligente de l’auteur qui cette fois-ci nous fait réfléchir sur le pouvoir des machines et les statistiques des caractéristiques du roman.

    Même si je n’ai pas retenu grand chose de toutes ces statistiques, je dois reconnaître que l’auteur a bien travaillé son sujet, et qu’il n’est jamais rédhibitoire.

    Il agrémente ses réflexions d’une intrigue légèrement policière, ce qui a tout pour me plaire.

    J’ai dévoré ces 300 pages en deux jours : j’ai adoré.

    Mais comme à chaque fois à la fin d’un roman d’Antoine Bello, je me demande à quel moment il se joue de son lecteur : réalité du roman ou manipulation du lecteur ?

    Merci, Monsieur Bello.

    L’image que je retiendrai :

    Celle de Passion d’automne, le premier roman à l’eau de rose qu’écrit Ada avec quelques ratés qui feront son succès.