Ce matin, un lapin...

Présentons notre personnage, il s'appelle Henri. Pour lui, réussir sa vie, ce n'est pas être beau, gagner de l'argent. Mais surtout être intelligent !

Henri est un gars atypique, un matheux, besogneux, logique, raisonnable... plus doué avec les calculs de probabilités qu'il réalise pour une société d'assurance que pour les mondanités entre collègues, préférant d'ailleurs la compagnie du laconique Schopenhauer (son chat, pas le philosophe pessimiste, quoique) à celle des autres humains en général.

Ça va changer. Et ça commence un jour par sa démission contrainte, lorsque sa hiérarchie décide que son état d'esprit n'est pas conforme aux nouvelles méthodes de management psycho-émotionnel implémentée par l'entreprise dans le but de voir émerger des synergies porteuses, bla, bla, bla...

Ça se poursuit avec le décès de son fantasque frère, perdu de vue de longue date, qui lui lègue... La direction de son parc de divertissement ! Notre geek à l'ancienne met forcément son nez de maniaque de l'ordre dans l'étrange bilan comptable de cette boîte, qui est devenue son nouveau gagne pain. Ses velléités de clarification et d'optimisation ne sont pas pour plaire aux employés...

Et la mafia se ramène.

Et il rencontre Laura. Laura qui peint, rit, virevolte. Qui suscite plus qu'un choc artistique chez lui.

Voilà en bref : une dégringolade d'imprévus dans la vie de Henri - Henri qui anticipe, Henri qui contrôle - pour ne pas dire aussi une surenchère d'emmerdes !

Et nous, on jubile, pas par cruauté face aux déconvenues de notre personnage mais parce que l'on découvre à quel point il est lui même drôle (sans toujours le vouloir), attachant et capable de déployer les ressources les plus inattendue face aux plus saugrenues des situations.