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Le Chien

Akiz

Flammarion

  • Conseillé par (Libraire)
    6 septembre 2021

    Une expérience sensorielle intense et hallucinée !

    « Le Chien, c’est un génie. Un type comme ça sort de son trou qu’une fois par siècle. Et encore, un siècle je suis gentil… Il parle pas, il te regarde pas dans les yeux, il s’habille comme un sac mais pose le dans une cuisine avec de la bouffe et là c’est fini. T’existes plus, y’a rien qu’existe, il part dans son délire, il goûte, il lèche, il renifle, il hume, il absorbe. Il a rien dans la tête, tout dans le pif et dans le bec. Et il s’arrête que quand il a fini de cuisiner, jamais avant. »
    Europe de l’Est, fin des années 90.
    Dans un fast-food poisseux, lorsque Mo mange sans trop réfléchir un plat cuisiné par son « frère » dit Le Chien, c’est une épiphanie, un orgasme gustatif, une supernova culinaire dans sa bouche. Cuistot lui aussi, il va le pousser sous les feux de la Grande Cuisine, tentant d’en récupérer les miettes.
    Mais quel but poursuit-il, cet être qui ne vit que pour goûter ce que le monde a de plus terrible ?
    Ce roman nous fait rentrer dans l’antichambre de la haute gastronomie. Dans les cuisines, à coté des fourneaux et des chambres froides, existe un univers sans pareil. Les hommes et femmes qui y travaillent sont des créatures d’une autre nature. Démons d’un inframonde de saveurs, ils manipulent couteaux et flammes et ne répondent qu’à leurs pairs.
    Gare à celui qui tente de s’élever. Plus dure sera la chute.
    Simon


  • Conseillé par
    28 août 2021

    Révolution en cuisine

    "Le Chien" est un homme farouche, in-civilisé, arrivé d’on ne sait où ; indéniablement à l’état sauvage. Mo le prend en charge pour lui enseigner la cuisine dans un restaurant prestigieux.
    "Le Chien" s’avère être un prodige culinaire guidé par ses sens et son instinct. Même si son talent est desservi par son entêtement et son indomption, la dégustation de ses surprenantes assiettes bouleverse son entourage et déclenche la volupté.

    Récit ébouriffant de l’escalade sociale d’un homme incontrôlable travaillant les ingrédients comme un possédé….Akiz surprend agréablement par son style, épate par ses métaphores, n’épargnant pas le lecteur sur le gavage à l’armagnac d’ortolans borgnes !...

    A lire jusqu’à la dernière goutte !....

    « Des histoires et des images du monde entier grimpaient sur sa langue »

    « J’étais surchauffé comme un thermomètre sous un bec Bunsen, et j’avais des fourmis dans les gencives »