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Rentrée littéraire 2023

21,50

Il est 7 h 30, sur le pont de Bondy, au-dessus du canal. C'est un de ces lundis de janvier où l'on s'attend à ce qu'il neige, même si ce n'est plus arrivé depuis très longtemps. Sous l'autoroute A3 qui enjambe le paysage, un carrefour monstrueux, tentaculaire, sera bientôt le théâtre d'une altercation dont les conséquences vont enfler comme un orage, jusqu'à devenir une émeute capable de tout renverser. Nous la voyons grossir depuis le lycée voisin où nous suivons, au fil des cours et des récréations, la vie et le destin de Mo et de Sara, de leurs amis, mais aussi de Candice, la prof de théâtre, de ses collègues et de Paul, l'écrivain qu'elle a fait venir pour un atelier d'écriture. Tout au long de cette journée fatidique, chacun d'entre eux devra réinventer le sens de sa liberté, dans un ultime sursaut de vie.


Vincent Quivy

Éditions de l'Observatoire

20,00

L'attente, quand on a  17 ans, brûle plus encore que le soleil de Palma - mais attendre quoi ? Un signe de son père, activiste en cavale, qui exige son silence pour échapper aux autorités?? L'aide d'une bande de déserteurs, menaçants et armés, qui défilent dans le salon maternel??  Ou le retour de ce mystérieux agent du gouvernement promettant à l'ado la liberté s'il livre son père ?... Notre héros, lui, a d'autres préoccupations : le surf, les cours, les filles... et ce garçon, Esteban, surgi dans sa vie comme une déflagration. Quand ce nouvel ami lui propose de tout plaquer pour le suivre, son destin bascule. Doit-il trahir son père et abandonner sa mère ? Fuir sans se retourner vers la France et les vagues du Pays basque??   Vincent Quivy raconte l'adolescence dans un premier roman nerveux et mélancolique, celle d'un garçon qui veut simplement aimer et vivre, libéré du poids de l'héritage familial.


Éditions de l'Observatoire

20,00

Il y a quelque chose de magique à Sjena, Pierre le sent ; le garçon voit bien l'effet étrange qu'ont l'île, ses ruines et ses criques hantées sur son petit frère, le délicat Orphée, et surtout sur sa mère - car c'est à Sjena que la sibylline Bérénice quitte ses oripeaux de tristesse pour devenir la danseuse flamboyante que les deux enfants vénèrent. Il y a quelque chose de tragique à Sjena, lorsque les lieux menacent d'engloutir Bérénice. Orphée, lui, sait comment la sauver. Commence la quête éperdue d'un petit garçon pas comme les autres prêt à braver tous les fantômes pour sa mère adorée, et de son grand frère qui a juré de le protéger. Mais l'île a des défis pour les rêveurs : sa mer belliqueuse, ses loups chassant les faons égarés et autres créatures de la nuit pas tout à fait de notre monde... Les rêves sont parfois des cauchemars.

  Claire Conruyt tisse d'une plume gracieuse la frontière entre les mondes, et l'amour tendre, parfois cruel, de deux garçons et de leur mère. Un conte aux doux reflets de valse macabre.


21,00

Tout va bien pour Souheila. Ou, plus exactement, rien ne va mal. Alors, qu'est-ce qui la pousse à entrer dans ce salon de massage thaïlandais à deux pas de chez elle qu'elle n'avait jamais remarqué ? Et pourquoi n'en parle-t-elle pas à Rémi, l'homme avec qui elle partage sa vie ? C'est la question à laquelle elle va devoir répondre quand un scandale éclate, qui met au coeur de l'attention le salon de massage et ses clientes. Souheila, plus à l'aise dans l'ombre et les interstices, se voit contrainte de se rapprocher de ces femmes avec lesquelles elle ne partage rien, si ce n'est d'avoir été victime des mêmes trafiquants. Mais être victime est-il suffisant pour créer des liens ? C'est pourtant par le biais de ce petit groupe que Souheila rencontre un homme qui va bouleverser le cours de son existence, l'obligeant à faire des choix, elle qui s'en remettait au hasard. Avec une plume saillante et un humour mordant, Mazarine Pingeot s'attaque ici aux sujets les plus brûlants de notre époque.


Ruat, Capucine

Phébus

19,50

Dès les premières pages, il sait. Il est comme un chasseur qui suit une trace. Concentré, recueilli, il passe deux doigts de la main gauche sur sa lèvre supérieure. C’est un acte précieux, délicat, doux. Il est tout entier là, dans ce rituel.Il est drôle, irrévérencieux, de mauvaise foi.Flamboyant au charme fou, un peu voyou, il marque mal.Il incarne la Maison. Autour de lui, une famille d’auteurs.Les livres qu’il publie sont comme ses enfants, il les porte, les protège, les défend. Il est l’Éditeur. Et, comme la littérature, il résiste à toute définition.Il s’appelait Jean-Marc Roberts. Voilà dix ans qu’il a tiré sa révérence. À travers son souvenir, Capucine Ruat, éditrice auprès de lui durant quinze ans, raconte l’édition, cette passion brûlante. Et, sous sa plume subtile, ce créateur inclassable rejoint enfin la tribu des personnages de roman.