Rébecca naît dans une famille rongée par les secrets, les mensonges et les rumeurs.
Elle est très laide mais elle essaie de grandir malgré tous les obstacles qu'elle
rencontre. Son père la cache du village qui la dénigre et l'humilie. Heureusement la musique la sauve aidée par une musicienne. Veladiano nous raconte cette cruelle et douloureuse histoire sans pathos avec toujours une note d'optimisme et une certaine dérision.

Mila, jeune femme enceinte arrive au camp de concentration de Ravensbrück, en 1944.Elle cherche d’autres femmes comme elle qui seraient visibles dans le camp et n’en trouve pas… Alors se pose la question de ce qu’il advient des femmes enceintes, des nourrissons, est-elle seule sur 40 000 ? Cela semble absurde.
Nous finissons alors par découvrir la Kinderzimmer et son lot d'atrocité, d'amour, d'humanité.On voit l'horreur des camps de concentration et surtout comment on vit à l'intérieur du camp.L'horreur est là, on la ressent.Il se détache presque une réalité impossible à imaginer pour ceux qui ne l'ont pas vécue. Pourtant on vit l'espoir de ces femmes,leur solidarité. Ce roman illustre une volonté : celle, pour ces détenues, de considérer le camp comme un lieu de vie quasi-ordinaire, continuer à apprendre, à chanter, à mettre au monde des enfants. Le camp devient une partie d'elles-mêmes, il cesse d'être cette entité de barbarie hors du monde, hors des mœurs communes. On doit constater aussi à la lecture de cet ouvrage la parfaite connaissance que possède Valentine Goby de cette période, elle qui n'est ni ancienne déportée, ni historienne de la Déportation. Ce livre, une fois lu, ne vous lâchera pas de sitôt. Ce roman émouvant, poignant, désarmant fera date et marquera cette rentrée littéraire 2013.

Hislop nous décrit encore une magnifique fresque familiale,sur fond d'histoire grecque."Le Fil des Souvenirs" s’ouvre en pleine guerre mondiale, en 1917, quand un terrible incendie ravage Thessalonique : cet évènement va sceller le destin de Dimitris Komninos, héritier d’un empire textile, né ce jour-là. Sa mère viendra s'installer rue Irini, où quelques années plus tard des réfugiés de Smyrne s'installent. Intervient alors la petite Katerina, réfugiée, arrachée à sa mère en fuyant l'invasion turque.

À travers le destin de ses deux personnages, Dimitris et Katerina, Victoria Hislop nous conte l'histoire de Thessalonique, cette ville grecque multiethnique et pluriconfessionnelle qui offrait depuis l'Antiquité un cadre quasi idyllique aux diverses populations qui la composaient. Pourtant, dès le début du 20e siècle
cette entente cordiale va prendre fin..avec la première puis la seconde guerre mondiale suivie d'une guerre civile qui se conclut par une dictature jusqu'en 1974...les chrétiens, juifs et musulmans ne pourront plus jamais vivre en parfaite harmonie...
Victoria Hislop explore l’histoire grecque et les relations humaines, avec justesse et sensibilité.Cette
grande saga romanesque vous enchantera de la première à la dernière page...à ne pas manquer et à dévorer cet été!!...

New York, 1939.Harry échoue sur la terre américaine suite à un naufrage. Mais, alors qu’il usurpe l’identité de Tom Bradshaw, un de ses amis décédés, il est arrêté pour homicide, puis pour désertion. Le voilà à purger une peine dans une prison américaine. Mais, alors que la guerre fait rage en Europe, Emma ne peut croire à la mort d’Harry. Elle s’embarque pour New York, bien décidée à mener l’enquête.
Jeffrey Archer construit un roman au souffle épique, qui entraîne le lecteur des prisons américaines à l’Angleterre sous le Blitz, en passant le New York vibrant des années 40. L'auteur nous décrit avec réalisme et vivacité chacun des endroits où il entraîne ses protagonistes.Le lecteur est emporté de bout en bout par le récit, comme avec le premier tome, qui dépeignait l’incroyable ascension sociale d’Harry et son passage à l’âge adulte.Jeffrey Archer nous replonge dans cette saga avec brio, alternant les points de vue des personnages au cours de ces années de guerre. A découvrir absolument !

Peter Taler, 42 ans, comptable chez Feldau & Co, ne se remet pas de la mort de sa femme Laura, assassinée en bas de son immeuble un an auparavant. L'enquête de police est restée sans suite : aucun témoin ni indice. Mais Peter ne renonce pas à retrouver le meurtrier, et se demande si le voisin n'en saurait pas plus que lui...En effet, il ne cesse de l'observer par la fenêtre, et semble s'adonner à de mystérieuses activités. Peter va faire la connaissance de cet octogénaire aussi mystérieux qu'extravagant, sans cesse occupé à mesurer les plantes du jardin, et à prendre des photos. Il envisage meme de reconstituer le jour où sa femme a disparu...un projet gigantesque mais qui va peut etre aussi faire revenir Laura...vu que la notion du temps n'existe pas selon Knupp..Sceptique, Peter finit par accepter de l'aider.
Martin Suter réussit avec brio un ouvrage presque hitchcockien qui mêle intrigue policière et éléments fantastiques, humour et mélancolie. Le lecteur est captivé par le roman jusqu'à la chute finale..inattendue et bluffante!