Livraison à domicile pour un centime au delà de 35 € d’achat sur Chatou, Montesson, Nanterre, Le Vésinet et Carrières sur Seine en choisissant le mode d'expédition "livraison locale"

Alex-Mot-à-Mots

https://alexmotamots.fr/

Alex L., lectrice compulsive, presque anonyme.
Ayant une préférence pour les bons polars, mais aimant aussi les autres genres (sauf la SF, pitié....)

Conseillé par
7 mars 2014

poésie

Je ne suis pas très au fait de la poésie contemporaine. Toutefois, j'ai quelques notions "classiques" et plus modernes.
Si je ne me suis pas retrouvé dans toutes les pages de l'auteur, en revanche, j'ai apprécié son affranchissement de la forme qui apporte un plus à ses propos.
J'ai corné quelques pages, souligné quelques passages, et me suis laissée porter par ce beau recueil.
L'éditeur a apporté un soin tout particulier pour cet ouvrage : papier au grain épais, couverture en relief, reprenant les motifs des lignes de la main, créant un véritable cocon autour des mots du poète.

Une citation :
"(...) Le livre,
Rivière d'émotions,
Phare de ces moments rares
Où l'âme et le coeur
Battent à l'unisson (...)" (p.20)

L'image que je retiendrai :

roman

XO éditions

19,90
Conseillé par
7 mars 2014

Accident, Angleterre, famille

J'avais apprécié ma lecture du précédent roman de l'auteur "La lettre qui allait changer le destin d'Harold Fry....." Aussi, quand les Editions XO m'ont proposé ce partenariat, j'ai fait confiance à l'auteure. Bien m'en a pris !
Ce roman est bien au-dessus du précédent : pas de mièvreries, un suspens qui monte au fil des pages, des personnages et un univers des années 70 dans la bourgeoisie anglaise très bien campés.
J'ai adoré suivre Byron et James au fil de leur enquête ; j'ai souhaité que Diana, la mère de Byron, s'émancipe enfin de son mari tyrannique ; je me suis demandée jusqu'où irait Beverly ; je me suis interrogée sur le passé de Jim et si il oserait tomber amoureux d'Eileen.

Mais au milieu de cette tension grandissante, l'auteure sait faire preuve d'humour avec Mr. Meade, petit chef qui tient à ce que ses employés portent un calot orange trop petit.
Sans oublier la nature, toujours présente en début de chapitre ; et la lande qui change de couleurs au grès des saisons.
Oserais-je avouer que je me suis faite avoir par l'auteure en prenant un personnage pour un autre ? Oui, car cette lecture fut un bonheur le temps de quelques jours.
L'image que je retiendrai :
Celle de la maison parfaite de Diana, de ses vêtements choisis par son mari, ainsi que la fameuse Jaguar.

Éditions du Rocher

20,99
Conseillé par
28 février 2014

café

Résumé de l'éditeur :
Café, qui es-tu ? Drogue, business, médicament, plaisir, carburant, poison, ou un ami qui nous veut du bien ?
Dans les coulisses des légendes illustrant le grain sombre, au coeur d'un colossal commerce voué à l'écologie pour durer, ce récit romanesque se déguste à travers l'amitié d'un jeune aveugle passionné de cafés et de son extravagante amie d'enfance. Du Brésil au Costa Rica, du Vietnam à la Côte d'Ivoire, rien n'échappe aux regards croisés d'un torréfacteur éco responsable et d'une pimpante journaliste.
L'essor de cet or brun est une véritable épopée gorgée de rebondissements, de faits d'armes parfois, plus souvent de passions partagées pour le divin breuvage, une histoire liée à l'esclavage, et tout simplement, à l'humanité.
Après la lecture de ces pages qui n'épargnent ni les consommateurs, ni les industriels, vous serez peut-être enclin à changer radicalement vos habitudes de café. Attention ! Ce livre provoque une irrésistible envie de se précipiter chez un torréfacteur pour y déguster un p'tit noir d'excellence.

Mon avis :
Après le très bon "Roman du parfum" du même auteur, j'étais impatiente de découvrir le nouveau roman de Pascal Marmet, même si je ne suis pas une fan de café.
J'ai donc appris plein de choses sur l'histoire du café, comment et pourquoi, découvert en Afrique, il pousse maintenant aux quatre coins du globe. Mais aussi qu'il est l'objet d'un trafic juteux et malhonnête. Sans oublier le succès de Nespresso. Un ouvrage très didactique, donc.
En revanche, le personnage de Jo m'a quelque peu agacée : trop vite enthousiaste, sautant dans tous les sens, elle a fini par me fatiguer.
Mais j'ai aimé retrouver l'odeur du café du torréfacteur de mon enfance.

L'image que je retiendrai :
Celle des cerises de café, à chaque fois dérobées pour aller pousser sur d'autres continents.
Blog du lecteur.

23,90
Conseillé par
28 février 2014

Guerre mondiale, 1914-1918, après-guerre

Nous avions eut des grands romans sur la Guerre de 14-18, nous avons maintenant LE Grand Roman de l'après-guerre.
Se plaçant dans toutes les couches de la société, l'auteur décrit non seulement le chaos de la démobilisation, mais également le monde nouveau qui s'ouvre aux ambitieux de tout poils.
J'avais toutefois espéré un vrai méchant en la personne de Pradelle, un genre de psychopathe patibulaire. Légère déception.
En revanche, le personnage d'Edouard n'a cessé de m'intriguer et de me plaire, allant jusqu'au bout de la destruction.

Quelques phrases à l'accent céliniens m'ont faites sourire, mais l'auteur retrouve vite la plume qui a fait son succès.
L'image que je retiendrai :
Celle des masques d'Edouard, de plus en plus travaillés et détaillés, à la limite du Grand Guignol.
Une citation :
"Même les grandes joies vous laissent un peu de regret, il y a un fond de manque dans tout ce qu'on vit." (p.283)
Blog du lecteur

roman

Albin Michel

20,00
Conseillé par
28 février 2014

New York, thriller

Quel thriller ! On y retrouve un peu de J-C Grangé en ce qui concerne la maltraitance des victimes, un peu de Karine Giebel pour ce qui est de maltraiter les enquêteurs, un peu de Bernard Werber avec ses premières énigmes, le tout dans un décor new-yorkais digne de la trilogie de Maxime Chattam.
Alors bien sûr, je me suis un peu douté de qui pouvait être le coupable. Mais son modus operandi est tellement particulier et sans issue, les indices tellement minces pour les enquêteurs, que l'on ne peut que tourner les pages à un rythme effréné.
Et puis il y a de l'amour, tout de même, au milieu de ce chaos ; un chef qui prend les choses en main et retourne sur le terrain avec ses enquêteurs.

Le style est fluide, pas de fioritures d'écriture, mais on demande surtout aux auteurs de polars d'être inventifs dans le fond et pas forcément dans la forme. Et dans ce roman, l'auteur se surpasse.
Que du bon, je vous dis. Un premier roman excellent, un auteur à suivre, forcément !

L'image que je retiendrai :
Celle du fil de pêche dont le méchant se sert beaucoup. Finalement, on peut lui trouver pleins d'utilisations.

Blog du lecteur..