- EAN13
- 9782845451766
- ISBN
- 978-2-84545-176-6
- Éditeur
- Éditions des Syrtes
- Date de publication
- 28/03/2013
- Collection
- Littérature étrangère
- Nombre de pages
- 400
- Dimensions
- 22 x 14 x 2,7 cm
- Poids
- 538 g
- Langue
- français
- Langue d'origine
- russe
- Fiches UNIMARC
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Le Père Rafaïl et autres saints de tous les jours
Traduit par Maria-Luisa Bonaque
Éditions des Syrtes
Littérature étrangère
Le livre du père Tikhon dresse un tableau vivant de l’univers méconnu et caché de la vie des moines dans les vingt dernières années du XXe siècle en Russie. C’est un éloge de la vie monastique, de ces humbles héros des temps modernes, dans leur lutte contre le mal et l’illusion ; il y a parmi eux des ascètes, des mystiques, des excentriques, des rusés… Mais tous sont de bons chrétiens et, surtout, de profonds croyants. Servi par un texte plein de spontanéité et de simplicité, ce livre fourmille de détails croqués sur le vif et décrits avec finesse et humour. Père Rafaïl et autres saints de tous les jours met en évidence le statut spirituel fondamental occupé par le monachisme dans l’Église orthodoxe – statut bafoué pendant les années de communisme. Le lecteur éprouve sans cesse la lutte contre la force puissante de l’État athée qui veut éliminer l’Église millénaire de Russie, alors que transparaît la foi en la force de Dieu, capable de transformer les hommes quels qu’ils soient en « saints de tous les jours ». De ces récits se dégage l’idée-force de la confession, de la communion et de la prière ; on trouve, par exemple, un fragment de la prière de Soljenitsyne gardé par l’un des moines.
L’unité de l’œuvre est fournie par la personnalité du narrateur, le père Tikhon, qui, sur le ton de la confidence, est toujours en quête de l’unique nécessaire – la prière – qui établit l’esprit dans la communion avec Dieu et avec ses semblables. Dès les premiers mots, le ton est donné « par une chaude soirée de septembre, alors tout jeunes novices du monastère de Pskov-Petcherski … nous nous mîmes à évoquer de quelle façon chacun d’entre nous se trouvait dans ce monastère … », comme dans un conte à cette différence près qu’il s’agit de scènes vécues, précise l’auteur, et que beaucoup de personnages évoqués sont encore de ce monde aujourd’hui.
Tout en étant relativement subjectif, ce récit n’en mérite pas moins une grande attention tant il reste ouvert sur le monde sans jamais se refermer sur un univers clos ; au contraire, il apparaît comme source d’un double enrichissement pour le lecteur. Il s’agit d’une œuvre très personnelle — récit intime par le fourmillement des détails, et en même temps universelle.
L’unité de l’œuvre est fournie par la personnalité du narrateur, le père Tikhon, qui, sur le ton de la confidence, est toujours en quête de l’unique nécessaire – la prière – qui établit l’esprit dans la communion avec Dieu et avec ses semblables. Dès les premiers mots, le ton est donné « par une chaude soirée de septembre, alors tout jeunes novices du monastère de Pskov-Petcherski … nous nous mîmes à évoquer de quelle façon chacun d’entre nous se trouvait dans ce monastère … », comme dans un conte à cette différence près qu’il s’agit de scènes vécues, précise l’auteur, et que beaucoup de personnages évoqués sont encore de ce monde aujourd’hui.
Tout en étant relativement subjectif, ce récit n’en mérite pas moins une grande attention tant il reste ouvert sur le monde sans jamais se refermer sur un univers clos ; au contraire, il apparaît comme source d’un double enrichissement pour le lecteur. Il s’agit d’une œuvre très personnelle — récit intime par le fourmillement des détails, et en même temps universelle.
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