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Mauvaise journée demain
EAN13
9782267020915
ISBN
978-2-267-02091-5
Éditeur
Christian Bourgois
Date de publication
Collection
Titres
Nombre de pages
192
Dimensions
17,8 x 10,8 x 1,2 cm
Poids
162 g
Langue
français
Langue d'origine
anglais
Code dewey
850
Fiches UNIMARC
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Mauvaise journée demain

De

Traduit par

Christian Bourgois

Titres

Indisponible
« Qu'elle soit dans son rôle de critique littéraire, de poète satirique, de chroniqueuse ou de nouvelliste, elle est parfaite. Pleine d'esprit plus encore que d'humour, ravageusement non-conformiste, tranquillement immorale, doucement cruelle souvent, vraiment tendre et pleine de compassion parfois, et même, à l'occasion, complètement déjantée. Mais qu'elle brille par ses réparties, par ses formules, son sens de l'ironie ou de la dérision, quelle dissèque la bêtise, la lâcheté, les conformismes de tous ordres ou quelle porte un regard plus apitoyé sur les victimes, elle laisse toujours apparaître un vrai et profond désenchantement. » (Martine Silber, Le Monde, 2000)

« La vie de Dorothy Parker a cela d’émouvant qu’elle ressemble étrangement à celle de ses personnages. Célèbre à vingt-cinq ans, amie des Fitzgerald et de Hemingway, considérée à trente ans comme un des plus brillants auteurs des années folles, admirée pour son talent et redoutée pour son humour, elle termina misérablement sa vie dans une chambre d’hôtel à Manhattan, avec son vieux chien pour tout compagnon et une bouteille d’alcool pour illusion. Celle qui avait incarné si parfaitement l’esprit brillant des années 30, l’émancipation sexuelle, le droit à toutes les libertés pour les femmes, celle d’aimer et d’être infidèle, la fureur de vivre aussi et le désespoir éléguant qui caractérisaient cette époque, passa de mode avec la grande dépression américaine et survécut trente ans à ce désastre, oubliée de tous. » (Benoîte Groult)

Dorothy Parker est née à West End dans le New Jersey en 1893. Journaliste, elle collabore à Vogue, Vanity Fair, au New Yorker et à Esquire. Proche de Scott Fitzgerald et des Marx Brothers, connue pour son humour corrosif et ses bons mots, elle écrit comme elle boit sec, et fréquente chaque jour la célèbre Table ronde de l’hôtel Algonquin où se réunissent les esprits les plus brillants de cette époque. Auteur de poèmes, de recueils de nouvelles, de pièces de théâtre, elle écrit également des scénarios pour Hollywood, dont Une étoile est née, pour lequel elle obtient l’Oscar du meilleur scénario. Inquiétée dans les années 50 en raison de ses sympathies communistes puis finalement jugée inoffensive, elle reprend sa chronique satirique au New Yorker. Elle publia également des reportages sur la guerre d’Espagne. Elle meurt d’une crise cardiaque à New York en 1967, léguant tous ses biens au mouvement du pasteur Martin Luther King.

Redécouverte dans les années 80 par le lectorat français, ce recueil de nouvelles est le dernier a avoir été publié en France. Épuisé depuis quelques années, il est de nouveau disponible au format de poche dans la collection Titres.

« C’est drôle, lapidaire, parfois méchant. Un vrai régal ! » Pascale Frey, Lire

« Toute personne normalement constituée devrait connaître son petit Dorothy par cœur. » Fabrice Gaignault, Elle

« Quelle époque bénie c’était, ces années 20-60 du siècle passé, quand des journaux comme Vanity Fair, le New Yorker ou Esquire permettaient à une Dorothy Parker d’écrire tout haut ce qu’elle pensait des livres qu’elle avait pour métier de critiquer ! » Jacques Henric, Art Press

« La moindre ligne est marquée du sceau de l’intelligence, de l’ironie, du style. Un aperçu de la littérature d’une époque qui est aussi un véritable manuel de lecture. » Christophe Mercier, Le Point

« On aimerait être la marquise de Sévigné et pousser de grandes exclamations – par écrit – à la gloire de Dorothy Parker. Comme tous les grands textes, les siens, même les plus courts, sont d’une modernité étonnante. » Martine Silber, Le Monde (2001)
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Commentaires des lecteurs

Conseillé par
15 août 2010

Avertissement : l’excuse « je n’aime pas les nouvelles » n’est pas valable ! Je me suis régalée avec ce recueil de seize nouvelles écrites dans les années 1930 par Dorothy Parker. C’est que cette chère Dame manie l’ironie avec ...

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