- EAN13
- 9791037024336
- Éditeur
- Hermann
- Date de publication
- 24/04/2014
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Rousseau, le chemin de ronde
Style de l'affect et mémoire dans l'œuvre de Jean-Jacques Rousseau
Jean-François Perrin
Hermann
Autre version disponible
-
Papier - Hermann 39,00
« Toutes mes idées sont en images », écrit Rousseau à la fin du livre IV des
Confessions. Sans précédent dans la littérature, ce spectacle mental nous
concerne tous car la scène du for intérieur est universelle. Écrire serait
chercher l’idiome de ce qui reste là en souffrance, puisque le plus sensible
est le moins dicible. « Il faudrait pour ce que j’ai à dire inventer un
langage », dit encore Rousseau, qui pense en écrivain autant qu’il écrit en
penseur. Il a cherché un langage qui creuserait le temps, une parole qui se
souviendrait de la perte ; depuis le Discours sur les sciences et les arts
jusqu’aux Rêveries du promeneur solitaire, cette œuvre nous parle de la
profondeur d’oubli dans laquelle il faut descendre pour simplement accéder à
la nature humaine. Ce chemin de ronde est un théâtre de mémoire.
Confessions. Sans précédent dans la littérature, ce spectacle mental nous
concerne tous car la scène du for intérieur est universelle. Écrire serait
chercher l’idiome de ce qui reste là en souffrance, puisque le plus sensible
est le moins dicible. « Il faudrait pour ce que j’ai à dire inventer un
langage », dit encore Rousseau, qui pense en écrivain autant qu’il écrit en
penseur. Il a cherché un langage qui creuserait le temps, une parole qui se
souviendrait de la perte ; depuis le Discours sur les sciences et les arts
jusqu’aux Rêveries du promeneur solitaire, cette œuvre nous parle de la
profondeur d’oubli dans laquelle il faut descendre pour simplement accéder à
la nature humaine. Ce chemin de ronde est un théâtre de mémoire.
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