- EAN13
- 9782221120859
- Éditeur
- Robert Laffont
- Date de publication
- 20/12/2012
- Collection
- L'école de Brive
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Autre version disponible
-
Papier - Robert Laffont 21,50
Suzanne Valadon, Sarah Bernhardt, aujourd'hui Louise Michel... à travers trois
femmes d'exception, Michel Peyramaure aura écrit l'histoire de la femme au
cours de la seconde moitié du XIXe siècle.
Elle naît vers 1830 en Haute-Marne, bâtarde dans un modeste château dont le
maître (peut-être son père) lui donne une excellente éducation. Elle se
voulait poète et n'hésitait pas à envoyer ses vers (très mauvais) à Hugo,
alors en exil. Foncièrement, c'était une institutrice. Venue à Paris, elle
fonde plusieurs écoles à Montmartre, où elle s'efforce de nourrir et d'éduquer
tous les enfants miséreux du quartier. Car Louise Michel était républicaine et
elle n'eut jamais qu'une passion: le peuple. Elle s'agite dans les milieux
d'opposition à l'Empire, s'attache des hommes qui ne l'abandonneront jamais:
Clemenceau, Jules Vallès, Rochefort, Théophile Ferré (son seul amour, jamais
réalisé). Tout ça, bien sûr, mènera à la Commune. La barricade qu'elle tient,
place Blanche, est l'une des dernières à tomber. Elle manque être fusillée au
camp de Satory, et c'est la déportation en Nouvelle-Calédonie. Toujours
institutrice, toujours révoltée, de plus en plus anarchiste. Quand vient
l'amnistie, en 1880, revenue à Paris, elle continue, toujours prêchant,
inlassablement, partout en France et à Londres, devant des foules ou seulement
quelques indifférents – car la révolution a vieilli, et elle aussi. Elle
mourra à la tâche en 1905.Michel Peyramaure s'est épris de cette femme
exceptionnelle. Par courtes scènes ou grands tableaux, il fait revivre ce
destin furieux.
femmes d'exception, Michel Peyramaure aura écrit l'histoire de la femme au
cours de la seconde moitié du XIXe siècle.
Elle naît vers 1830 en Haute-Marne, bâtarde dans un modeste château dont le
maître (peut-être son père) lui donne une excellente éducation. Elle se
voulait poète et n'hésitait pas à envoyer ses vers (très mauvais) à Hugo,
alors en exil. Foncièrement, c'était une institutrice. Venue à Paris, elle
fonde plusieurs écoles à Montmartre, où elle s'efforce de nourrir et d'éduquer
tous les enfants miséreux du quartier. Car Louise Michel était républicaine et
elle n'eut jamais qu'une passion: le peuple. Elle s'agite dans les milieux
d'opposition à l'Empire, s'attache des hommes qui ne l'abandonneront jamais:
Clemenceau, Jules Vallès, Rochefort, Théophile Ferré (son seul amour, jamais
réalisé). Tout ça, bien sûr, mènera à la Commune. La barricade qu'elle tient,
place Blanche, est l'une des dernières à tomber. Elle manque être fusillée au
camp de Satory, et c'est la déportation en Nouvelle-Calédonie. Toujours
institutrice, toujours révoltée, de plus en plus anarchiste. Quand vient
l'amnistie, en 1880, revenue à Paris, elle continue, toujours prêchant,
inlassablement, partout en France et à Londres, devant des foules ou seulement
quelques indifférents – car la révolution a vieilli, et elle aussi. Elle
mourra à la tâche en 1905.Michel Peyramaure s'est épris de cette femme
exceptionnelle. Par courtes scènes ou grands tableaux, il fait revivre ce
destin furieux.
S'identifier pour envoyer des commentaires.